Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/372

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

péché, afin qu’il parût péché, m’a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché fût rendu par le commandement excessivement pécheur. 14Car nous savons que la loi est spirituelle, mais moi je suis charnel, vendu au péché[1], 15car ce que je fais, je ne [le] reconnais pas, car ce n’est pas ce que je veux, que je fais ; mais ce que je hais, je le pratique. 16Or si c’est ce que je ne veux pas que je pratique, j’approuve la loi, [reconnaissant] qu’elle est bonne. 17Or maintenant, ce n’est plus moi qui fais cela, mais c’est le péché qui habite en moi. 18Car je sais qu’en moi, c’est-à-dire en ma chair, il n’habite point de bien, car le vouloir est avec moi, mais je ne trouve pas [le moyen] d’accomplir le bien. 19Car le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais. 20Or si ce que je ne veux pas moi, je le pratique, ce n’est plus moi qui l’accomplis, mais c’est le péché qui habite en moi. 21Je trouve donc cette loi pour moi qui veux pratiquer le bien, que le mal est avec moi. 22Car je prends plaisir à la loi de Dieu quant à l’homme intérieur ; 23mais je vois dans mes membres une autre loi qui combat contre le loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché qui existe dans mes membres. 24Misérable homme que je suis, qui me délivrera de[2] ce corps de mort ? 25[Je rends] grâces à Dieu par Jésus Christ, notre seigneur. Ainsi donc moi-même, de l’entendement, je sers la loi de Dieu ; mais de la chair, la loi du péché.

VIII. — Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans [le] christ Jésus[3], 2car la loi de l’esprit de vie dans [le] christ Jésus, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ; 3car ce qui était impossible à la loi en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu ayant envoyé son propre fils en ressemblance de chair de péché

  1. litt. : vendu sans le péché.
  2. ou : du corps de cette mort.
  3. rec. ajoute : qui marchent non pas selon la chair, mais selon l’esprit.