Page:Darby - Le Nouveau Testament 1859.djvu/10

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

velles ressources à la critique. En résultat, tous ces savants ont aidé au perfectionnement du texte du Nouveau Testament, de sorte que nous avons la précieuse parole de notre Dieu purifiée de bien des fautes que l’incurie des copistes y avait introduites.

Le manuscrit du Vatican que M. le Professeur Rilliet traduit dans ce moment, est Alexandrin de famille. Le manuscrit appelé spécialement Alexandrin, au contraire, ne l’est pas partout ; les Évangiles appartiennent à une famille, les Actes à une autre, les Épîtres à une autre. Nous ne fournissons ici que des idées tout à fait générales sur ces points, renvoyant ceux qui veulent étudier le sujet aux livres et prolegomena d’où, en nous en rapportant à notre mémoire, nous avons tiré ce qui se trouve dans ces courtes remarques.

Le résultat de tous les travaux dont nous venons de parler, a été des plus heureux pour tous ceux qui attachent une juste importance à l’intégrité de la Parole : sans doute la faiblesse humaine a laissé ses traces ici aussi, comme partout où quelque chose a été confié à l’homme, mais la providence de Dieu a veillé sur sa Parole, en sorte que, malgré la grande différence des systèmes que les savants ont suivis pour la révision du texte, ils sont arrivés cependant à des résultats presque entièrement identiques.

À part un ou deux passages, les différentes éditions du texte grec sont d’accord entre elles presque partout pour ce qui est des variantes qui pourraient avoir quelque importance ; les variantes qu’on rencontre sont en petit nombre, d’un ordre secondaire et souvent à peine saisissables dans une traduction ; et les travaux des savants qui ont comparé les nombreux manuscrits actuellement connus, ont eu pour