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mais d’avoir l’assurance que ce que nous disons vient de Dieu et que ce ne sont pas seulement nos propres pensées. Si quelqu’un entreprend de m’enseigner et que je lui demande : êtes-vous sûr que cela vient de Dieu, que c’est la vérité de Dieu, et que Dieu veut que vous me l’enseigniez ? et qu’il me dise qu’il n’en est pas sûr, quelle con fiance puis-je avoir en lui ? et quand il me dit que oui, je l’examine toujours par la Parole. Plus on place celui qui parle sous une telle responsabilité, plus il y aura de sérieux dans sa doctrine ; et, s’il y a de l’amour et un vrai don, il ne manquera pas à cette responsabilité. S’il y manque, il y a toujours devant ses yeux la parabole du serviteur qui ensevelit son talent : s’il n’y a pas assez d’amour pour trafiquer à cause de la responsabilité, il est exactement dans le cas de ce méchant serviteur ; il n’agit pas selon la grâce. Ceci nous rappelle ce grand principe : responsabilité directe à Christ qui a confié le talent ; responsabilité à laquelle nulle relation humaine ne peut nous soustraire. Les droits de Christ, son jugement sont toujours là.

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Responsabilité, puissance, liberté selon l’Esprit et discipline de la chair, voilà les grands principes de la marche chrétienne à cet égard,