Page:Darby - Le Ministère, considéré dans sa nature, dans sa source, dans sa puissance et dans sa responsabilité.djvu/29

Cette page n’a pas encore été corrigée
30

Judaïsme qui réclamaient, en même temps que d’autres principes judaïques ou pour les faire valoir plus facilement, une mission humaine qui autorisât son ministère. En effet, ce n’a été ni la sagesse, ni l’arrangement des hommes qui a transporté l’Évangile loin de Jérusalem ; ça été la dispersion de l’Eglise tout entière à l’exception des Apôtres. Tous ceux qui étaient dispersés, allant partout prêchant l’Évangile, la main du Seigneur fut avec eux et plusieurs crurent ; leur mission était celle que leur donnaient la persécution et leur propre zèle.

***

En effet, l’Église ne peut pas être une source de ministère ; car cette expression de la puissance du St.-Esprit, et c’est là le ministère, précéde nécessairement, sous plusieurs rapports, l’existence de l’Église ; elle la crée, elle l’appelle, elle la forme. Le ministère apostolique, ou au moins celui d’évangéliste, précéde nécessairement, par la nature même des choses, l’existence de l’Église (quoique l’Église étant une fois formée, ses membres puissent devenir des évangélistes) ; et la mission de ces Apôtres ou Évangélistes doit être directement de la part de Christ et du St.-Esprit ; sans cela leur mission est absolument nulle. Les douze Apôtres avaient