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les mêmes principes se trouvent, pour la pratique, dans les écrits de St.-Pierre.

2. De l’élection et des dons comme puissance du ministère.

Nous avons déjà vu, et nous en avons en St.-Paul un exemple très-frappant, que la souveraineté de Dieu se manifeste dans le ministère comme dans le salut. « Vous ne m’avez pas choisi, dit le Seigneur, mais je vous ai choisis et envoyés afin que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure. » « C’est un vaisseau choisi, dit le Seigneur à Ananias, pour porter mon nom aux Gentils. » De sorte que, comme cette souveraineté de Dieu exclut le choix de l’homme, celui qui nie l’existence d’un ministère ayant une diversité de dons, se trouve en opposition contre cette souveraineté. Mais ici, en examinant la Parole, nous trouverons cette souveraineté exercée par le St.-Esprit au milieu de l’Église. Aussi trouverons-nous que c’est Christ qui donne et que c’est Dieu qui opère tout en tous.

La première chose sur laquelle l’Apôtre insiste quant à son ministère, à la suite de sa position remarquable, c’est qu’il n’était ni de l’homme ni par le moyen de l’homme, mais par Jésus-Christ et Dieu le Père.

Souvent on lui faisait l’objection qu’il n’était