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nous a occupé, dire un mot sur les chap. III, IV et VII de St.-Jean. Au chap. III, Il régénère ; au chap. IV, Il est puissance de communion, de vraie communion ; au chap. VII, le Fils de l’Homme, ne pouvant pas encore se montrer au monde, déclare que des fleuves d’eaux vives découleront du ventre de ceux qui croiraient, car le St.-Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’était pas encore glorifié ; c’est qu’alors Il devait être témoin de la gloire du Fils de l’Homme, et rendre sur la terre témoignage à cette gloire.

Quelle source du ministère nous avons main tenant ! L’amour de Dieu en Christ envers les pauvres pécheurs, mais cet amour accompli dans la gloire qui a suivi la mort du Fils de l’Homme qui était entré dans le plus profond de la misère de l’homme, y avait glorifié Dieu et était maintenant glorifié Lui-même, comme homme après cela. Dans quelle position le ministère est-il placé ! Quelle fonction glorieuse, et que l’homme s’efface devant elle ! C’est en effet le ministère de l’Esprit et de la justice ; car si c’est l’amour de Dieu qui en est la source et le sujet, la justice de Dieu s’y trouve aussi dans la glorification du Fils de l’Homme qui l’avait glorifié sur la terre et qui avait plus que rétabli toute sa gloire faussée et démentie en apparence