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tures. Estimer leur gloire, quoiqu’elle fût vraie comme étant donnée de Dieu, comme n’ayant d’autre valeur que de pouvoir être une offrande, parce qu’ils comprenaient la gloire de Celui qui les avait aimés, et qui était haut placé au-dessus d’eux, était à coup sûr une position plus élevée que de faire un grand cas de leur gloire et de s’en revêtir aux yeux de ceux qui sont placés au-dessous d’eux. Je le répète, leur gloire était réelle, parce qu’elle leur était conférée de Dieu ; mais il leur était donné de reconnaître une gloire infiniment plus excellente, d’en jouir, de la voir, d’aimer que Celui à qui seul elle appartient en fût en possession et la manifestât. L’objet était plus excellent, l’esprit plus élevé, car ils ne pensaient plus à eux-mêmes. Ils s’élevaient vers Dieu, en ne pensant qu’à Lui, contents que Lui seul fût glorifié. C’est la perfection de l’état et de la position de la créature en présence de Dieu.

Cependant, pour rendre cet état et cette position complets, un autre élément en fait partie. Ce que j’ai dit en suppose l’existence, et celle-ci est mise en évidence dans le passage qui a été cité ; c’est qu’il y a dans les vingt-quatre anciens, représentants des saints faits rois et sacrificateurs, l’intelligence, beau et précieux privilége pour nous, de ce qui rend l’Éternel digne de ces louanges. « Tu es digne, Seigneur, car, etc.… » Ici, c’est sa gloire comme créateur. Toutes choses