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attaché à ses dons, du sentiment de sa bonté ?

Puis, l’adorateur s’adressait directement à Dieu, en lui rendant le culte qui lui était dû, le fruit d’un cœur heureux dans sa bonté. Ainsi, l’esprit de grâce et d’amour était répandu au dedans de lui. Il jouissait de tout en simplicité et avec allégresse ; il en faisait aussi jouir les autres, rendait heureux avec lui les désolés et l’étranger (v. 11–13). Pur dans ses voies, gardant soigneusement sans profanation la sainteté de Dieu et ce qui lui était consacré, il pouvait invoquer de cœur la bénédiction en faveur de tout le peuple de son Dieu, et demander qu’elle reposât sur l’ensemble des choses au milieu desquelles l’Éternel l’avait placé. C’était le souvenir du lien existant entre Dieu et son peuple.

Si on examine le chapitre XVI du Deutéronome, on trouvera dans les directions données à propos des fêtes de l’Éternel, pour indiquer dans quel esprit Israël devait les célébrer, un développement et en quelque sorte un contraste instructif entre les divers états d’âme qu’elles étaient appelées à inspirer respectivement.

À Pâque, où le peuple rappelait qu’il avait été épargné du glaive exterminateur, il n’était pas question de la joie ressentie dans les autres fêtes. Il reconnaissait sans doute la délivrance dont il avait été l’objet. Mais le pain sans levain, type de la pureté et de la simplicité du cœur, est appelé