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a pour elle devant Dieu que Jésus-Christ qu’elle présente, en qui elle se réjouit, dont elle se glorifie, dans lequel elle sait que le Père a mis toute son affection.

On ne peut méconnaître combien cette description pratique que fait le chap. III de l’Épître aux Philippiens de la vraie circoncision, c’est-à-dire du vrai peuple, mis à part pour Dieu et mort selon la chair, se lie aux grandes bases sur lesquelles nous avons reconnu que s’appuyait le vrai chrétien dans le service qu’il rend à Dieu. Souvenons nous aussi qu’il ne vaut rien de mêler la religion de la chair avec celle de l’Esprit. La chair, le chrétien trouve bien son aliment dans la première. Au commencement de l’Église, les efforts de l’adversaire avaient pour objet, non de substituer la chair à la circoncision et la loi à Christ, mais de les ajouter. Mais l’apôtre a bien vu que si elles étaient admises, tout était perdu. Le chrétien est un avec Christ, la tête du corps. Au moindre objet qui s’interpose entre la tête et le corps, celui-ci n’est qu’un cadavre. L’œuvre de Christ ne serait plus suffisante, si quelque chose devait y être ajouté.Mais, non-seulement cela ; la position du chrétien serait entièrement détruite. Car, au lieu d’être en Christ heureux devant Dieu, en vertu d’une œuvre déjà accomplie uniquement par le glorieux Sauveur ; au lieu d’être « rendu accompli en lui », « agréable dans le Bien-aimé »,