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ciper ce qui sera notre éternelle occupation dans le ciel. Là, notre culte sera parfait ; toute l’Église, parvenue à la perfection, sera réunie pour le rendre au milieu de l’assemblée générale d’en haut. Elle en jouira éternellement, sans distraction et sans crainte que sa joie soit altérée, dans la parfaite faveur de Dieu. Quel privilége déjà dès ici-bas, de fermer la porte pour un moment sur toutes les distractions de ce monde, et par l’Esprit de satisfaire au besoin du cœur, en rendant à Dieu les grâces qu’Il est digne de recevoir et qu’Il nous a inspirées par sa bonté.

J’indiquerai encore quelques passages qui peuvent aider à saisir individuellement l’esprit du culte.

Le premier est contenu dans le Chapitre III de l’Épître aux Philippiens : « Nous servons Dieu en Esprit, nous nous glorifions en Jésus-Christ, et nous n’avons aucune confiance en la chair. »

On remarquera ici, qu’il ne s’agit pas de la chair prise dans son sens ordinaire, comme exprimant le péché, mais de confiance en la chair. La confiance en la chair est, en matière de religion, aussi condamnable que les convoitises de la chair ; et après tout elle n’est qu’une de ces convoitises, que recouvre le voile des œuvres et de la sainteté. La pierre de touche, c’est qu’elle ne glorifie pas Jésus, et encore mieux qu’elle ne se glorifie pas en Jésus seul. La religion de la chair peut s’oc-