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ment au culte proprement dit, étant inspirée par les affections qui sont en exercice en vertu de la présence du Saint-Esprit. Les demandes de grâce que ceux qui rendent culte font pour eux-mêmes, s’y rattachent presque au même degré, parce que le sentiment qui s’exprime dans le culte de ce que nous devons à Dieu, produit nécessairement le désir de le glorifier et le besoin de la grâce qui seule nous en rend capables.

À l’égard de la cène, nous trouvons, en effet, que non-seulement elle faisait la partie la plus saillante des exercices religieux des fidèles ; mais, en outre, que c’était pour la célébrer qu’ils se réunissaient dans les assemblées régulières et solennelles. « Et tous les jours ils persévéraient d’un commun accord dans le temple, et rompant le pain à la maison (ou chez eux, c’est-à-dire dans les maisons particulières en contraste avec le temple), etc… ». « Ils demeuraient fermes dans la doctrine et dans la communion des apôtres, et dans la fraction du pain et dans les prières. » Il paraît, d’après cela, qu’ils prenaient la cène tous les jours, et que Juifs encore sous plusieurs rapports, comme nous le savons, ils montaient assidûment au temple, mais qu’ensuite ils avaient dans leurs maisons, en mémoire de Christ, ce service spécial, duquel il avait dit : Faites ceci en mémoire de moi.

Au chapitre XXe des Actes il nous est dit que