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dans notre joie ; nous y participons avec toute l’Église. Déjà dans le ciel en esprit, nous nous souvenons de ce qui nous a donné le droit d’y entrer, et sera ce qu’il y aura de plus précieux à nos cœurs. Comme Josué a célébré la Pâque en Canaan devant les murs de Jérico, séparés du monde et unis en un seul corps, nous annonçons la mort de Jésus, qui est le fondement de notre salut, jusqu’à ce qu’il vienne et que nous soyons toujours avec lui, en haut, là où le mémorial sera inutile parce que nous serons toujours avec lui-même.

Nos louanges, le dévouement de notre adoration, nos actions de grâce se lient nécessairement à l’acceptation du sacrifice de Christ par notre Dieu dans le ciel. Ceci est toujours vrai pour le cœur ; voilà pourquoi, lorsque le culte est complet, la cène en fait partie. Dans l’Ancien Testament, cette vérité était figurément exprimée d’une manière remarquable dans le sacrifice de prospérité. Dans ce sacrifice, manger la chair de la victime à une époque trop éloignée du moment où la graisse avait été brûlée sur l’autel, était une iniquité au lieu d’être un acte de communion. Dans le cas d’un sacrifice d’actions de grâce, on ne pouvait manger la chair que le jour même où il avait lieu ; dans celui d’une offrande volontaire, on le pouvait aussi le lendemain. La joie des adorateurs devait