concilier au sein du péché, ont été mis en relief à l’occasion même du péché, par le moyen de celui qui a consenti à être fait péché pour nous. Le dévouement de Christ à la gloire de son Père, l’amour, l’obéissance, la soumission, le sacrifice de tout, de sa vie même pour que son Père fût glorifié, et que ceux qu’il aimait fussent sauvés, une patience parfaite, une confiance en Dieu qui n’a jamais manqué, même alors qu’il a été abandonné, se sont trouvés réunis à la croix pour faire éclater sa perfection personnelle. Quand on pense à ce qu’il était et à ce qu’il était pour nous, quelle valeur sa mort ne doit-elle pas avoir à nos yeux ? Ajoutons à tout cela la puissance de Satan vaincue, la mort détruite et devenant même un gain pour nous, le mal ôté de devant les yeux de Dieu, une perfection hors de toute atteinte introduite dans l’univers tout entier, rempli de paix et de lumière et dont nous sommes faits les héritiers, et par-dessus tout, la jouissance parfaite de l’amour de Dieu, et nous sentirons quelle valeur morale a la croix de Christ à nos yeux, quelle que soit d’ailleurs la faiblesse de nos lèvres pour l’exprimer, et de nos cœurs pour être les vases des sentiments qu’elle inspire.
Les adorations se lient nécessairement à la croix. Le Dieu que nous adorons y a été glorifié ; il n’aurait pas pu l’être convenablement