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la foi, pour jouir de l’état de choses dans lequel Christ verra tout le travail de son âme et en sera rassasié. Je le répète, c’est en faiblesse que cette réalisation a lieu, mais en vérité par l’Esprit. Aussi ce culte étant rendu par l’Esprit, est rendu dans l’unité de tout le corps. On peut n’être que deux ou trois ; mais Celui qui est le centre et le lien de tous les membres s’y trouve, et son Esprit vous lie nécessairement et en amour à tous les autres membres de son corps, qui est un. Nous comprenons avec tous les saints, quel que soit d’ailleurs le nombre de ceux qui sont réunis, cet amour de Christ qui surpasse toute intelligence.

Il reste toujours vrai que la vie se cultive en particulier, mais elle s’exerce devant Dieu dans la joie commune de l’Église. Je crois qu’il y aura dans le ciel même une joie, une communion individuelle, et qui ne sera connue que de celui qui en jouira. Cette précieuse vérité est, ce me semble, enseignée par ce qui est dit à l’Église de Pergame : À celui qui vaincra je lui donnerai un caillou blanc, et un nom écrit sur ce caillou que personne ne connaît que celui qui le reçoit. J’ajoute que la capacité pour la joie commune du culte dépend même du maintien de la vie intérieure. Car, comment en jouir, si Dieu n’est pas connu de l’âme ? Je dis ces quelques mots, pour qu’on ne suppose pas que, pour la joie com-