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Christ, la tête étant montée en haut, afin qu’elle puisse rendre culte librement et avec joie devant Dieu, par cette onction qui descend de Lui.

Constatons quelques effets pratiques qui en découlent :

Premièrement, il est évident que le culte est la portion uniquement des enfants de Dieu. Comme il doit être rendu en Esprit et en vérité, puisqu’il est rendu à Celui qui ne saurait admettre le péché en sa présence, il n’y a que ceux qui sont lavés dans le sang de l’agneau et qui ont reçu l’Esprit, qui puissent s’approcher de Dieu pour l’adorer. Qu’un homme inconverti rende culte à Dieu, c’est une pure impossibilité. Il se peut que Dieu le bénisse temporellement ; il se peut encore qu’il demande cette bénédiction et qu’il soit exaucé. Dieu peut avoir pour lui une tendre compassion, comme pour un pauvre pécheur. Mais cet homme inconverti ne connaît pas encore Dieu ; il n’a pas encore l’Esprit ; il n’est pas encore lavé dans le sang de Christ. Pour lui, penser s’approcher de Dieu, n’est que la preuve qu’il ignore ce qu’il est lui-même, et ce qu’est le Dieu qu’il pense servir. Qui peut entrer dans le sanctuaire, que celui qui est sanctifié ? Qui, s’adresser à un père comme tel, sauf un enfant ?

Du reste, le fait que le corps de Christ est un,