sous le doux nom de Père. Il les place dans une position de liberté devant Lui, comme des enfants qu’Il aime. L’Esprit qui agit en eux pour produire l’adoration, est un Esprit d’adoption qui crie : Abba, Père. Ce n’est pas que Dieu ait perdu de sa majesté ; mais Celui duquel la majesté est bien mieux reconnue, a pour nous le tendre caractère de père, L’Esprit qui fait adorer le Père, fait sentir tout l’amour de Dieu qui nous a amenés à l’adorer comme ses enfants.
Ce sentiment est, Dieu en soit béni, des plus simples et des plus doux. Le chrétien le plus ignorant, une fois qu’il a compris la grâce et qu’il a reçu l’Esprit d’adoption, le possède sans raisonnement, comme l’enfant connaît son père avant qu’il se rende compte de ce dont il jouit. Je vous écris ces choses, dit Jean en s’adressant aux petits enfants en Christ, parce que vous connaissez le Père. C’est pourquoi le plus faible chrétien est pleinement capable d’adorer. Toutefois il est doux de s’en rendre compte, et plus on pense à ce qu’on possède en Christ sous ce rapport, plus on examine la Parole à ce sujet, plus on voit la haute portée, la profonde bénédiction de cette relation avec Dieu. Le seul fait que Dieu est notre père, et que nous jouissons d’une telle relation avec Lui par l’Esprit, est déjà un privilége immense pour des êtres tels que nous. Chaque enfant de Dieu en jouit de plein droit.