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voir, le corps qui a entre la tête et lui un objet plus mince qu’une feuille d’or battu, sont des corps sans vie. En Christ, nous sommes les objets de la faveur de Dieu, en lui et comme lui. Hors de Christ, on ne l’est que de son jugement. Que devrions-nous être devant le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu ? C’est pourquoi aussi nous sommes héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ. Mais, pour suivre cette conséquence glorieuse de notre position, il nous faudrait sortir de notre sujet.

Mais il y a une autre chose encore qui se rattache à l’œuvre de Christ, et de laquelle le culte dépend essentiellement. Non-seulement Christ a ôté nos péchés, nous purifiant pour la présence de Dieu, dont l’amour est manifesté par le don ineffable de son Fils ; mais, en outre, il a acquis en même temps pour nous le don du St-Esprit pour que nous en jouissions.

Nous recevons, non-seulement une nouvelle nature, sainte et capable des sentiments qui con viennent à la position dans laquelle la grâce nous a placés devant Dieu ; mais en outre le St-Esprit, qui nous communique les choses qui se trouvent dans la présence de Dieu, et nous inspire les sentiments qui y répondent. Nous sommes fortifiés par l’Esprit dans l’homme intérieur, afin qu’étant fondés et enracinés en amour, Christ demeure dans nos cœurs par la