Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/19

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

connu dans l’amour parfait qu’Il y a eu pour nous, et dont le Christ est la preuve et l’accomplissement. Dès-lors, la lumière de sa sainteté est la joie de nos âmes. C’est dans cette lumière que nous voyons tout ce que nous aimons.

Cette relation qui dépasse toutes nos pensées, nous est présentée de la manière la plus frappante dans ce titre : Le Dieu de Notre Seigneur Jésus-Christ. Lorsque Dieu se dit le Dieu de quelqu’un, Il parle d’un lien intime formé entre Lui et celui dont le nom est ajouté au sien, d’une relation qui a pour base ce qu’Il est pour celui dont Il est le Dieu, et ce dont celui de qui le nom est ajouté au sien jouit en lui par la foi, ou du moins ce qu’il est en droit de s’approprier comme lui appartenant de la part de Dieu. Ainsi, quand Il se dit le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Il exprime ce qu’Il était pour ces patriarches selon la révélation qu’Il leur avait faite de lui-même, ce sur quoi leur foi pouvait compter dans leurs relations avec Lui, ce qu’ils étaient appelés à réaliser, Il se mettait en rapport avec eux, selon ce que ce nom exprimait ; leurs droits spirituels avaient pour mesure ce nom. De même pour nous Dieu est ce qui est contenu dans l’expression : Le Dieu de Notre Seigneur Jésus-Christ. C’est de cette manière qu’il se révèle à nous, pour que nous soyons en relation avec Lui, selon toute la portée de ce titre. Dès qu’on a saisi cela, on comprend