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convenable à Dieu sur un autre pied. Personne même ne s’est reconnu pécheur comme il devrait le faire, qui prétend rendre culte à Dieu autrement que dans cette liberté ; car, qui oserait se présenter devant Dieu, si tout péché n’est pas ôté, qui oserait se placer en sa présence sans voiles, et il ne peut le faire autrement, car le voile est déchiré ? Dieu ne veut ni ne peut plus, maintenant qu’il s’est manifesté, que la vraie lumière est arrivée, supporter aucun péché en aucune manière dans sa présence. Qui est quitte du péché hors de Christ ? Qui en a, qui est en lui ? Non, en lui, nous n’avons plus de péchés devant Dieu, puisqu’il nous en a purifiés par une œuvre qui ne saurait se répéter, et dont l’efficace est également éternelle et parfaite.

Or, cela seul donne la liberté aux affections spirituelles. Dieu est amour parfait pour nous, et nous introduit dans la lumière, comme Lui-même est dans la lumière. Mais qui peut jouir pleinement de l’amour, si sa conscience est en mauvais état ? Il peut être attiré, oui ; mais jouir, non. Ses affections ne peuvent avoir un libre jeu, si sa conscience lui reproche des offenses contre Celui qui l’aime, si elle fait naître des craintes dans son âme. Il faut que le cœur soit au large, pour que les affections s’exercent. Mais l’œuvre du Christ purifie la conscience, et met le cœur au large dans la présence de Dieu, qui est