Page:Darby - La sainte Bible, édition de 1885-88.pdf/848

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fait] aussi dans toutes ses lettres, où il parle de ces choses, parmi lesquelles il y en a de difficiles à comprendre, que les ignorants et les mal affermis tordent, comme aussi les autres écritures, à leur propre destruction.

17Vous donc, bien-aimés, sachant [ces choses] à l’avance, prenez garde, de peur qu’étant entraînés par l’erreur des pervers, vous ne veniez à déchoir de votre propre fermeté ; 18mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. À lui la gloire, et maintenant et jusqu’au jour d’éternité ! Amen.


PREMIÈRE ÉPÎTRE DE JEAN


I. — Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de la vie ; 2(et la vie a été manifestée ; et nous avons vu, et nous déclarons[1], et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée) ; 3ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous aussi vous ayez communion avec nous : or notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. 4Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit accomplie.

5Et c’est ici le message[2] que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons, [savoir] que Dieu est lumière et qu’il n’y a en lui aucunes ténèbres.

6Si[3] nous disons que nous avons communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité ; 7mais si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout[4] péché.

8Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.

9Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité[5].

10Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur et sa parole n’est pas en nous.

II. — Mes enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez pas ; et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat[6] auprès du Père, Jésus Christ, le juste ; 2et lui est la propitiation pour nos péchés, et non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour le monde entier.

3Et par ceci nous savons que nous le connaissons, [savoir] si nous gardons ses commandements. 4Celui qui dit : Je le connais, et qui ne garde pas ses commandements, est menteur, et la vérité n’est pas en lui. 5Mais quiconque garde sa parole, — en lui l’amour de Dieu est véritablement consommé : par cela nous savons que nous sommes en lui. 6Celui qui dit demeurer en lui, doit lui-même aussi marcher comme lui a marché.

7Bien-aimés[7], je ne vous écris pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien que vous avez eu dès le commencement. Le commandement ancien est la parole que vous avez entendue[8]. 8Encore une fois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, parce que les ténèbres s’en vont et que la vraie lumière luit déjà. 9Celui qui dit être dans la lumière et qui hait son frère, est dans les ténèbres jusqu’à maintenant. 10Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a point en lui d’occasion de chute. 11Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, et il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.

12Je vous écris, enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés par son nom.

13Je vous écris, pères, parce que vous connaissez[9] celui qui est dès le commencement.

Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu[10] le méchant.

Je vous écris, petits enfants, parce que vous connaissez[9] le Père.

14Je vous ai écrit, pères, parce que vous connaissez[9] celui qui est dès le commencement.

Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu[10] le méchant. 15N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde : si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui, 16parce que tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, et la convoitise

  1. litt. : témoignons.
  2. R. : litt. : promesse.
  3. le cas étant que, (ici, et dans tous ces passages introduits par « si »).
  4. ou : chaque.
  5. ailleurs aussi : injustice.
  6. plutôt patron, le soutien et le défenseur des intérêts de ses clients ; ailleurs : Consolateur.
  7. R. : Frères.
  8. R. aj. : dès le commencement.
  9. a, b et c avez connu et connaissez.
  10. a et b avez vaincu et êtes victorieux.