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dans la suite ; et, dans les siècles les plus ténébreux de l’Histoire Ecclésiastique, on trouve des âmes qui, ayant su obéir aux directions du Seigneur, ont éprouvé les bénédictions qui suivent celle obéissance. Non, le Sauveur ne veut pas attrister les siens ni fortifier les mains des méchants. Il n’a pas plus voulu sanctionner des systèmes mondains et forcer les disciples à s’y rattacher, que réduire ces derniers à cette excuse de la paresse : tout est gâté, il n’y a rien à faire. Ayons foi à sa parole et nous aurons tout ce qu’il faut pour semer et recueillir. Quelles que soient nos circonstances, il ne nous est jamais permis de mal faire ; et c’est un triste signe du manque de sagesse et d’intelligence spirituelle que ces mauvaises excuses, ces misérables subtilités, ces analogies forcées, ces perversions de la Parole de Dieu si souvent employées pour calmer des consciences réveillées par la vue du mal qui existe dans les systèmes actuels. La promesse du Seigneur répond suffisamment à ceux qui taxent de schisme l’accomplissement d’un devoir sacré, l’union des frères hors du monde et au nom du Seigneur Jésus. Béni soit son saint Nom ! ses enfants ne sont point laissés orphelins. Bien que nous ayons à nous humilier, comme membres fidèles, du triste état où le corps de Christ est réduit par notre faute, n’ajoutons pas à nos autres péchés celui de taxer notre Dieu d’être infidèle à ses promesses, ou de le tenter, en disant comme Israël : Le Dieu fort est-il ou non parmi nous ? Quiconque croit en lui ne sera point confus, même dans les temps les plus désastreux. Quand l’iniquité aborde, et que l’amour de plusieurs se refroidit, ceux qui sont de Jésus peuvent s’assembler et s’exhorter les uns les autres, d’autant plus qu’ils voient s’approcher le jour. Comme il en était autrefois encore l’est-il maintenant : Vous avez dit : c’est en vain qu’on sert Dieu ; et quel profit avons-nous