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en chair, annoncé aux Gentils, reçu en gloire, » a fait exister l’Église, comme elle en est le témoin. Se reconnaissant pour être l’épouse de l’Agneau, elle aura les affections qui conviennent à une pareille relation, elle désirera la venue de l’Époux pour la recevoir à Lui. Elle comprendra qu’elle est à lui dans le Ciel et ne se confondra pas avec le monde, et saura discerner son attente à elle d’avec l’apparition de Jésus pour juger le monde,[1] tout en y croyant fermement. Elle sait que, lorsqu’Il paraîtra, elle paraîtra avec Lui en gloire. Ainsi, séparée du monde par la puissance de l’Esprit qui est la force et les arrhes de cette espérance, elle cherchera à la réaliser, autant que possible, sur la terre. « Celui qui a cette espérance se purifie, comme Lui aussi est pur. »

C’est là aussi la force de l’enseignement de Phil. III, qui cependant s’adresse à l’individu. Je le cite, parce que je parle de l’effet moral de cette vérité dans le cœur du chrétien.

Celui qui aura appris cette vérité, aura la con-

  1. Lorsqu’il s’agit de la responsabilité des individus, soit chrétiens, soit du monde, c’est de la manifestation de Jésus que parle le Nouveau Testament. Pour la joie et la portion de l’Église, selon les conseils de Dieu en grâce ; c’est l’arrivée de Christ dans l’air, avant son apparition, que la Parole nous présente comme objet de la foi et de l’Espérance.