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Or, il est certain que le Seigneur dit qu’ils auraient dû être un, afin que le monde crût.

S’il y a des divisions, ils sont charnels et marchent comme les hommes. Si c’est le devoir de tout chrétien individuellement de faire luire sa lumière devant les hommes, et que tous ces individus soient intimement liés et fassent corps à part en dehors du monde, et cela partout, faisant profession publique de leur union (et c’est ce qui avait lieu au commencement, sans controverse), dire que ce corps est invisible est un non-sens. Or ce corps, c’est l’Église. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Mais, ceci soit dit en passant. Jusqu’à quel point l’Église réalise cette position, n’est pas la question que je traite maintenant. Je parle de l’Église telle qu’elle est présentée dans la Parole.

Mais, si l’Église est l’épouse de Jésus, elle doit, comme telle, désirer le glorifier pendant son absence. Elle doit avoir son cœur à lui, recevoir ses directions de lui seul. Si elle est la maison de Dieu, elle doit chercher à se conserver pure, à cause de la sainteté de l’Esprit qui y demeure. Si elle est la colonne et l’appui de la vérité, elle ne pourra souffrir autre chose que la vérité qui fait la base de son existence. Car, la révélation glorieuse de Christ, qui a accompli sa rédemption, « Dieu manifesté