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jouissance des promesses qui lui ont été faites, brillera comme l’Épouse du Seigneur, de l’éclat dans lequel il sera lui-même manifesté.

Telle est l’Église, telle est sa destinée. En attendant, quelle est sa place et quelle est sa vocation ? Nous l’avons dit, le St-Esprit descendu du Ciel la rassemble sur la terre ; et si l’Époux tarde à venir et que des âmes aillent attendre auprès de lui le moment de la réunion de tous les siens, ressuscités ou transmués, dans sa présence dans l’air, ce qui reste des rachetés rassemblés ici-bas, où le Saint-Esprit le consolateur demeure, forme toujours l’Église. Il peut y avoir de l’ignorance ; ses membres peuvent être dispersés çà et là ; l’Église a pu être infidèle et dépouillée de ses ornements ; mais il n’en est pas moins vrai que, jusqu’à ce que Christ l’appelle à sa rencontre dans l’air, elle est toujours l’Église, toujours l’Épouse de Christ. Elle a été fiancée à lui, comme une vierge chaste. Or, c’est à un Christ céleste. Israël est son peuple sur la terre. Pendant que Christ est dans le Ciel, le Saint-Esprit rassemble l’Église pour être à lui dans le Ciel.

Que l’Église ait une vocation céleste, ce n’est cependant pas toute la vérité à l’égard de ses relations avec Christ. Elle est aussi son Épouse et son corps. Lorsque toutes les pensées de Dieu seront accomplies, elle sera de fait avec lui ; ses