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de plus absolu que « caché en Dieu[1]. » Le mystère de l’Église, caché dans les profondeurs de ses conseils, ne se dévoilait pas.

Elle n’existait pas non plus. C’est maintenant qu’elle manifeste aux principautés et aux puissances la variété qui se trouve dans la sa gesse de Dieu. Elles avaient vu sa patience, sa puissance, son gouvernement ; mais jamais un corps céleste sur la terre, uni à son Fils dans le Ciel. Ainsi, pour le moment, Dieu pouvait laisser de côté le cours de son gouvernement d’un peuple terrestre, pour être en relation avec un peuple céleste.

Ce passage est très-clair sur ce point-ci :

  1. Aussi, c’est un privilége tout spécial que possède l’Église de connaître le Fils de Dieu, lorsqu’Il est caché en Lui. C’est un privilége qui montre l’intimité des communications dont Dieu favorise l’Église. Le monde et même Israël ne verront Christ que lorsqu’Il sera manifesté. Mais, lorsque Dieu l’a caché à ce monde, l’ayant retiré de devant son iniquité, et l’a fait asseoir à sa droite, caché en Lui ; c’est alors qu’Il fait part à l’Église de ses délices en Christ, connu de l’Église, tel qu’Il est à la droite de Dieu. La comparaison du VIIIe des Proverbes rend cette pensée encore plus frappante. Les enfants des hommes ayant rejeté Christ, celui-ci actuellement ne peut se réjouir en eux (ainsi qu’Il le fera plus tard) ; c’est alors que l’Église (Christ étant caché en Dieu) a part aux délices que le Père trouve dans cet objet précieux de son affection.