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soit celui qui vient au nom de l’Éternel ! » Or, voici la sagesse parfaite de Dieu. Israël ayant rejeté le Christ lorsqu’il est venu se présenter au peuple, il n’y a pas de remède. Ce sera la grâce souveraine de Dieu qui le réintégrera, comme n’étant que de pauvres pécheurs, dans la jouissance des promesses selon la Parole. Châtié et gardé pour ce jour-là, Israël demeure sans vrai Dieu et sans faux Dieu, selon la prophétie d’Osée (III). Pendant cet intervalle, Dieu fait entrer la plénitude des Gentils, et montre sa sagesse multiforme, dans l’appel de l’Église, peuple céleste, établi sur plus que des promesses, sur une rédemption parfaite, accomplie dans l’acte par lequel Israël s’est placé sous la condamnation.

Mais, l’épreuve de l’homme et d’Israël n’est pas tout ce que nous trouvons dans l’histoire des siècles écoulés, avant l’accomplissement de la rédemption. Dieu avait aussi déployé la sagesse de ses voies, avec l’un et avec l’autre : sa puissance et sa patience, sa miséricorde, son gouvernement entre les mains des hommes, et selon les conditions de sa sainte loi, par des promesses et par des interventions miraculeuses, par des châtiments et par des bénédictions, par de justes jugements et par les soins les plus tendres, par les interventions de la Providence les plus magnifiques et les plus variées. Un monde, englouti dans les grandes eaux,