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effaçant toute distinction entre le Juif et le Gentil, distinction qui devait être soigneusement maintenue par le Juif. La crucifixion de Jésus a mis fin à tout cela. On n’est pas Juif dans le Ciel.

Mais, l’homme ayant entièrement manqué à sa responsabilité, et les Juifs ayant rejeté Celui en qui l’accomplissement des promesses leur a été présenté, Dieu, avant de les accomplir, ainsi qu’il le fera, a révélé le mystère caché qui se rattache à la gloire céleste du Fils de l’homme, savoir, un corps uni à lui, rassemblé pendant le rejet d’Israël, et qui sera manifesté en gloire avec lui, lorsque, dans sa grâce souveraine, il reprendra sur la terre ses voies avec Israël, car l’aveuglement est arrivé à Israël en partie, jusqu’à ce que la plénitude des Gentils soit entrée. Israël, infidèle comme sont les hommes, a perdu tout droit à la jouissance des promesses, par le rejet de Celui en qui elles devaient s’accomplir. Car, après tout les Juifs étaient des enfants de colère comme les autres. Cela n’empêche pas cependant Dieu d’accomplir ses promesses. Lui ne peut être infidèle, quelle que soit l’infidélité de l’homme. Ses dons et son appel sont sans repentance, et l’aveuglement des Juifs n’est que temporaire (c’est l’instruction de Rom. XI), ainsi que leur a dit le Seigneur lui-même : « Votre maison sera délaissée jusqu’à ce que vous disiez : Béni