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terre, mais un avec son Père. Il le manifestait sur la terre. C’était un homme sur la terre, mais un homme céleste, qui montrait sur la terre ce que c’étaient que l’esprit et les sentiments du Ciel, où l’amour et la sainteté règnent, parce que Dieu est amour et sainteté. « Le Fils de l’homme, » dit-il, « qui est dans le Ciel. » Dans ce cas, sa personne en était la cause tout en étant véritable homme et agissant par la puissance du St-Esprit dans une dépendance de Dieu qui faisait sa perfection comme tel. Dans le cas de l’Église, il est évident qu’il n’est plus question d’une personne divine. Cependant elle n’est pas du monde comme Christ n’était pas du monde. Unie à son chef dans le Ciel par le Saint-Esprit qui en est descendu, morte et ressuscitée avec lui et assise enfin dans les lieux célestes, elle est sur la terre où le Saint-Esprit est descendu, pour y manifester une marche céleste, les motifs et l’esprit du Ciel. Elle y demeure en Christ par l’Esprit ; sa vie y est cachée avec Christ en Dieu. Elle ne cherche rien ici-bas, déclarant hautement qu’elle cherche encore sa patrie ; elle est une, elle le sait. Elle ne peut pas être autrement. Son cœur peut-il reconnaître que Christ a une autre épouse, compagne de ses joies célestes ? La nature de son existence nécessite son unité, ainsi que le caractère de son époux et l’unité