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chrétien, soit avec l’Église. Dans les Romains, Celui qui sonde les cœurs sait quelle est l’affection de l’Esprit, car il intercède pour les Saints selon Dieu. Or, il s’agit de nos soupirs. Ici, dans l’Apocalypse, l’Esprit et l’épouse disent : Viens. L’Esprit prend tellement sa place avec l’épouse, que le sentiment de l’Église est celui qu’exprime l’Esprit lui-même. L’Esprit est sur la terre et anime l’Église, étant la vraie source de ses pensées. L’Église animée par ces pensées mêmes, exprime ses affections sous l’influence du Saint-Esprit. Si ce n’avait été que l’expression de l’affection, on aurait pu douter de sa légitimité, ainsi que pour les soupirs dont il est parlé en Rom. VIII. Mais, puisque le Saint-Esprit s’y joint, ce désir d’un faible cœur a la force et l’autorité d’une pensée divine. C’est donc là ce qui caractérise l’Église dans ses désirs et son espérance ; elle veut que son Époux vienne. Il ne s’agit pas de la prophétie. C’est Christ qui l’a communiquée qui se présente lui-même. Je suis l’étoile brillante du matin. L’Église le connaît. Elle sera avec lui, avant que le grand jour de sa manifestation arrive : elle paraîtra avec lui en gloire. Mais, lorsqu’il est présenté ainsi dans sa personne, le désir ardent de l’Épouse est qu’il vienne. Mais il y a aussi un témoignage à rendre; c’est ce qui suit. Ce témoignage appelle ceux qui écoutent, mais qui n’ont pas saisi leurs