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feste, par là même, au monde. L’autorité de l’Église ne fait nullement que ce qu’elle annonce soit la vérité. La vérité à elle seule ne fait pas l’Église, c’est-à-dire, que le mot Église renferme d’autres idées. Un homme seul qui est dans la vérité, n’est pas l’Église ; mais l’assemblée de Dieu est distinguée par la possession de la vérité de Dieu. L’assemblée qui n’a pas la vérité comme condition de son existence, n’est pas l’assemblée de Dieu.

Le passage qui nous occupe et l’importance de ce point seront mon excuse pour cette petite digression, qui ne se rapporte qu’indirectement au sujet de l’Église.

Il reste encore un passage qui nous présente l’Église d’une manière si complète, quant à son espérance et à son service, que je le citerai en terminant cette série de témoignages bibliques. C’est Ap. XXII, 17. « L’Esprit et l’épouse disent: Viens, et que celui qui a soif vienne ; et quiconque en veut, qu’il vienne et qu’il boive de l’eau de la vie sans qu’elle lui coûte rien. »

Dans ce passage nous trouvons l’Esprit introduit d’une manière très-remarquable ; c’est un peu analogue à Rom. VIII, 25. Ces deux passages montrent jusqu’à quel point le Saint-Esprit est considéré dans la Parole de Dieu, comme demeurant sur la terre depuis le jour de la Pentecôte, et comme s’identifiant, soit avec le