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tendre la réalisation de notre état lors de notre réunion avec lui.

Le chap. III qui, dans son entier, est une parenthèse, développe ce mystère caché dans les siècles passés et maintenant révélé, dont l’Apôtre était le ministre, savoir : que les Gentils sont un même corps avec tous les Saints. Mais je réserve mes remarques sur ce chapitre, jusqu’à ce que nous traitions la seconde partie de notre sujet : la place que tient l’Église dans les voies de Dieu.

Le chap. IV donne l’application de la doc trine du second, et engage les Saints à marcher d’une manière digne de leur vocation, savoir : d’être la demeure de Dieu par l’Esprit. Le sentiment de la présence de Dieu produit toujours l’humilité, et en insistant sur ce sentiment, l’Apôtre les exhorte à conserver l’unité de l’Esprit (celle qui nous a été annoncée chap. II), par le lien de la paix. Car, dit-il, il n’y a qu’un seul corps et un seul Esprit. Ceci conduit l’Apôtre au sujet des dons en rapport avec le corps. Christ avait remporté la victoire sur Satan et pouvait conférer à l’Église qu’il avait rachetée, la puissance qui en serait le témoignage, car elle était soustraite à l’esclavage de l’ennemi et pouvait être le vase de cette puissance et de ce témoignage. Ici parce que le sujet est son corps, il s’agit des dons qui se rapportent à son bien-