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en Christ, soit les choses dans le Ciel, soit celles sur la terre, et ayant montré les enfants de Dieu scellés du Saint-Esprit pour l’héritage, à la fin nous révèle l’Église unie comme son corps à Celui qui est établi chef de toutes choses. Le chap. II révèle l’opération de la puissance qui a uni l’Église à Christ, et la manière de cette union, et, faisant voir que le Juif était enfant de colère dans sa nature, tout autant que le Gentil, et que tous deux étaient morts dans leurs fautes et dans leurs péchés, présente les uns et les autres comme vivifiés ensemble avec Christ, ressuscités ensemble, et assis ensemble, en Christ, dans les lieux célestes. Ainsi, la distinction n’existait plus. Dieu avait fait, des deux, un homme nouveau en les réconciliant avec Lui, en les réunissant en un seul corps par la croix : c’était l’Église. Cette œuvre s’accomplissait dans la formation de l’Église, dans le temps présent. Le chrétien était bâti sur le fondement des Apôtres et des prophètes (du Nouveau Testament, comp. III, 5), Jésus-Christ étant la maîtresse-pierre du coin, les Gentils étaient bâtis ensemble avec les Juifs pour être l’habitation de Dieu par l’Esprit. Ce chapitre nous enseigne que l’Église, par son union avec son chef dans le Ciel, était censée être dans le Ciel ; que sa vocation était absolument céleste. Ainsi qu’Israël était séparé