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gissait du Seigneur de gloire et des membres de son corps. Les relations des croyants avec Jésus devenaient célestes et dans l’unité du corps de Christ ; ainsi connu dans le Ciel, il n’y avait ni Juifs ni Gentils. L’Église cependant était sur la terre, malgré cette révélation de sa position, car elle était persécutée, mais elle était identifiée avec le Seigneur dans le Ciel. C’était lui, le Seigneur, glorifié, qui était persécuté dans ses membres.

Sur quel précieux terrain ceci introduit le cœur. Nous possédons, et cela de la bouche et du cœur du Seigneur lui-même, l’expression la plus forte de notre union avec lui. Il considère le plus faible membre de son corps comme une partie de lui-même.

Poursuivons cependant l’examen de la doctrine pour en avoir l’ensemble.

Nous examinerons les Épîtres de saint Paul. L’épître aux Romains n’a pas l’Église pour sujet ; mais, après avoir convaincu le Gentil sans loi, et le Juif sous la loi, d’être l’un et l’autre coupables devant Dieu, elle montre l’individu justifié devant Dieu, non par la loi mais par la foi, en introduisant la résurrection comme le plaçant dans une position toute nouvelle, quant à la justification, quant à la vie (savoir une vie nouvelle en dehors de la domination du péché) et quant à la loi. Par la grâce, le croyant était