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de l’Évangile de la gloire de Christ, lequel est l’image de Dieu, ne leur resplendît point. Ceci ne faisait que mettre en évidence d’une manière encore plus frappante la valeur de ses souffrances, mais il revêtait également d’un caractère particulier la prédication de l’Apôtre. Je ne m’étends pas sur cette partie[1] des rapports de Paul avec Christ, pour en revenir à ce qui concerne plus directement notre sujet, l’Église.

Quelles que fussent les voies de Dieu sur la terre, il est évident que toute question de Juifs et de Gentils était terminée lorsqu’il s’a-

  1. C’est cependant un sujet plein d’intérêt; le contraste entre un Christ, objet de prophéties et de promesses, et Christ, révélé dans la plénitude de sa personne, comme commencement et fondement de la nouvelle création lorsqu’il a accompli son œuvre, comme chef de cette nouvelle création remplissant toutes choses , ayant rétabli entre elles et Dieu les relations que le péché avait rompues , et en même temps commencement, fonde ment et chef de l’Église qu’il a réconciliée dans le corps de sa chair par la mort, l’ayant réunie, vivifiée en lui, à lui-même, comme son corps par le Saint-Esprit. Ce sont ces deux choses qui font le mystère dans toute son étendue. La seconde partie est plus amplement traitée dans la Parole comme nous regardant de plus près , ainsi que l’admission des Gentils qui en découlait. Mais ce qui est du plus haut intérêt dans ce sujet, c’est la gloire de la personne de Christ lui-même.