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nous sommes enfants, nous sommes héritiers, héritiers, dis-je, de Dieu et co-héritiers de Christ. » (Rom. V.) « Ne savez-vous pas que les Saints jugeront le monde ? Ne savez-vous pas que nous jugerons les Anges ? » (I. Cor., VI, 2, 3.) Je ne parle pas de ces choses, comme caractérisant exclusivement l’Église ; mais comme des choses qui, pour nous, sont la conséquence de ce que nous en faisons partie.

Après cette courte revue de la position de l’Église, à l’égard de Christ et à l’égard de la création entière qui lui sera assujettie, nous considérerons, d’une manière plus suivie, la doctrine de la Parole à l’égard de l’Église elle même, et puis la position qu’elle tient dans l’historique des voies de Dieu, dont la suite nous est détaillée dans la Bible.

Le propos arrêté de Dieu, ainsi qu’il nous est expressément révélé dans le premier chapitre des Éphésiens, est de réunir toutes choses en Christ, dans les Cieux et sur la terre. L’Église sera associée avec Lui comme son corps, comme son Épouse, dans ce temps-là. (Éph., I, 22, 23 ; V, 27.) Mais, toutes choses ne sont pas encore assujetties à Christ. Dieu ne les a pas encore mises comme un marche-pied sous ses pieds. L’Église ne lui est pas non plus présentée glorieuse. Il est toujours assis à la droite de Dieu. (Héb., II, 8.)