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nouvelle création, fruit de cette même puissance qui a placé Christ à la droite du Père (I, 19 et II, 7). Et cela se lie au chapitre premier, où l’Apôtre a révélé le propos arrêté de Dieu pour l’administration de la plénitude des temps; savoir : de réunir toutes choses en Christ, tant les choses dans les cieux que celles sur la terre, le lot[1], notre héritage, nous ayant été donné en lui. En attendant, Dieu nous a fait part, à nous qui avons cru avant la manifestation du Christ, de son Esprit, comme arrhes, jusqu’à la rédemption de l’héritage même. C’est pourquoi l’Apôtre fait voir que nous sommes les objets de l’exercice de la même puissance que celle qui a placé Christ au-dessus de toutes choses, lorsque par grâce Il était dans notre état, et montre qu’en Lui nous sommes dans le sien. Si l’on demande comment de telles choses peuvent avoir lieu, Éph. II, 7, nous dit la raison. Mais d’abondants témoignages confirment les conséquences, pour nous, de cette union. Nous ne parlons ici que des conséquences. La gloire, dit le Seigneur, que tu m’as donnée, je la leur ai donnée, afin que le monde sache que tu les as aimés, comme tu m’as aimé. « Si

  1. La seconde édition du Nouveau Testament, dit de Lausanne, a changé ceci fort mal-à-propos. Je ne doute nullement que εϰληρωθημεν veut dire : « Nous avons part à l’héritage. »