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sans ride. Mais le cœur du chrétien devrait répondre à cette œuvre.

L’influence de la relation de l’Église avec Christ, sur son espérance, n’est pas moins grande. Elle est en dehors des jugements qu’amènera sur le monde la venue du Seigneur, en dehors de la suite des événements prophétiques qui auront lieu dans un monde dont elle ne fait plus partie. Elle attend le moment bienheureux, où le Seigneur l’appellera, en la prenant auprès de Lui, à réaliser la gloire et la joie de la relation qu’elle connaît déjà par la grâce.

Telle est la position de l’Église et sa relation avec Christ. Mais il y a une conséquence qui en résulte, dont la relation dans laquelle Eve se trouvait avec la création peut nous donner l’idée ; j’ai déjà touché à ce sujet, mais cela de mande encore, en passant, quelques remarques. Christ, dit l’Apôtre à la fin du premier chapitre de l’Épître aux Éphésiens, est chef, ou mieux, tête de l’Église, qui est son corps, l’accomplissement[1] de Celui qui accomplit tout en tous.

C’est-à-dire, Christ est la tête et l’Église le corps, et, ainsi que le corps est le complément de la tête pour faire un homme, il en est de

  1. C’est-à-dire, ce qui rend complet ; il faut le corps pour complément à la tête.