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Nous allons considérer son histoire plus loin ; mais déjà nous pouvons remarquer ici que l’Église, quelles que soient d’ailleurs les circonstances qu’elle traverse, est toujours considérée comme un tout, autant pendant que sa purification s’opère sur la terre, que lorsqu’elle est présentée glorieuse à son époux dans le Ciel. Le rachat de ce corps par le sang de la croix, s’est fait sur la terre ; sa purification par la Parole, par l’Esprit, se fait également sur la terre. Le résultat glorieux au retour de Christ aura son accomplissement dans le Ciel, pour lequel elle a été préparée[1]. La relation aussi a subsisté toujours dans ses droits, quoique les noces n’aient pas encore eu lieu. Je ne parle pas seulement quant aux conseils éternels de Dieu, mais de fait pour la connaissance et les devoirs de ceux qui ont été appelés.

Depuis que Christ a acquis l’Église à Lui-même (je parle maintenant du fait et historiquement, en laissant toujours du temps pour la communication de la vérité, à cet égard,

  1. Il est très-important en pratique de se souvenir qu’il n’y a pas d’autre but que cette perfection céleste. Tout s’y rapporte, et c’est ce qui ici-bas caractérise chaque pas vers cette perfection. La même chose se voit quant à l’individu (Phil., III.) Les conseils de Dieu et le cœur du croyant se proposent ce but céleste. Une marche céleste en est la conséquence sur la terre.