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final comme celui des morts. Certainement, quand Dieu juge les vivants, son jugement envoie les uns aux peines éternelles, et les autres à la vie éternelle. Le jugement des vivants est aussi certain que celui des morts. Nous pourrons en parler en son lieu.

Dans notre dernière Soirée, j’ai parlé beaucoup plus de l’ivraie, c’est-à-dire de l’apostasie ecclésiastique, des progrès du mal, de ce qui est arrivé dans la sphère de l’Église extérieure. Maintenant nous avons à voir l’apostasie de la puissance civile extérieure, et le jugement qui la frappera de la part de Dieu ; car c’est sur la puissance civile que tomberont les coups. Si le mal ecclésiastique a quelque peu disparu sous le rapport de la puissance séculière et de sa forme extérieure, et si le mal civil s’est exalté, le mal ecclésiastique n’en reste pas moins vivace ; seulement il n’a pas la suprématie ; voilà la différence. En d’autres termes, ce n’est pas que la puissance ecclésiastique s’améliore ; pas du tout ; seulement elle ne s’exerce pas de la même manière, et son influence n’en est que plus pernicieuse. Ce n’est plus une puissance ecclésiastique, disposant du bras séculier, qui est montée sur la bête et qui la