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ou en rébellion, et par conséquent détruits. Mais pour lever des doutes à ce sujet, il faut en dire quelques mots. On croit ordinairement que le jugement dont il s’agit dans ce chapitre est le jugement dernier, le jugement général : on se trompe. C’est le jugement des nations vivantes, sur cette terre, et non pas celui des morts ; aussi n’en ai-je pas parlé quand nous traitions de la résurrection des morts. Dans ce chap. de Matthieu, je le répète, il n’est pas du tout question de la résurrection, il s’agit du jugement des Gentils. On voit dans le XXIVe et le XXVe chap. du même Évangile ce jugement des Juifs, ce qui arrivera aux Juifs ; puis ce qui arrivera aux croyants ; puis ce qui arrivera aux Gentils. C’est le jugement des vivants, et non pas celui des morts.

Je dis que c’est le jugement des vivants. C’est ce qu’on lit : « Il rassemblera tous les Gentils (toutes les nations), et il les séparera comme un berger sépare les brebis et les boucs. » Ce qui a donné lieu de croire que c’est le jugement des morts, c’est qu’il est dit que « les méchants iront dans les peines éternelles, et les justes dans la vie éternelle. » Mais cela veut dire seulement que le jugement des vivants sera