cœur, et c’est ce qui me prouve encore plus que le temps approche où Dieu va retirer les siens du monde.
Il y a deux signes de l’imminence du jugement : l’un que le mal grandit, que l’impiété augmente, que toutes les ressources de l’homme se déploient d’une manière merveilleuse ; l’autre, que des chrétiens se retirent de cet état de choses. Eh bien ! il n’y a rien là qui doive nous empêcher de travailler à l’œuvre de Dieu. Je vois que le bien s’opère, se répand, s’étend, que Dieu sépare ses enfants du mal ; je vois d’un autre côté tous les principes du Méchant se développer visiblement ; je vois dans la Parole de Dieu une déclaration expresse que l’économie présente va prendre fin, et le mal arriver au plus haut degré, jusqu’à ce que le Méchant soit détruit par l’avénement de Christ.
Rom. XI, 22. Voici, pour conclure, l’avertissement que le Seigneur nous donne : « Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, bonté envers toi si tu demeures dans cette bonté ; autrement, toi aussi, tu seras coupé. »
Est-ce que l’Église a répondu à cette