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dans ses pieds de fer et d’argile, et les brisa. Alors furent brisés en une fois le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or, ils devinrent comme la paille d’une aire d’été, et il ne se trouva pas de lieu pour eux ; et la pierre, qui avait frappé la statue, devint une grande montagne, et couvrit toute la terre. » C’est-à-dire qu’avant que la pierre coupée sans main s’étende et remplisse toute la terre, elle détruit complètement la statue ; or, argent, airain, fer, terre sont emportés comme la paille de l’aire. Eh bien ! cela n’est pas le moins du monde accompli. Dans l’action de la pierre il ne s’agit pas d’un changement du caractère de la statue ; c’est un coup, un coup soudain, c’est un coup qui brise, qui détruit, qui ne laisse pas même de trace de l’existence de la statue, comme il est dit ici, qu’« il ne fut laissé aucune place pour eux ; » l’empire romain, les pieds, et avec les pieds, tout le reste disparaît. Par ce seul coup tout est pulvérisé, détruit, anéanti ; et après ce jugement, la pierre qui a frappé la statue devient une montagne qui remplit toute la terre.

Chers amis, est-ce que le Christianisme a frappé la quatrième monarchie quand il