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toujours devant les yeux. « Je consens, veut-il dire, à tout perdre, à tout souffrir, si, coûte que coûte, je parviens à la résurrection des justes : voilà tout mon désir. »

Évidemment « la résurrection des morts » était une chose qui regardait exclusivement l’Église. Elle pouvait dire comme l’Apôtre : « Je cours vers le but, le prix de la céleste vocation de Dieu en Jésus-Christ. »

Quant à la période ou intervalle qui s’écoule entre la résurrection des fidèles et la résurrection des méchants, c’est là une circonstance qui est tout à fait indépendante du principe même, c’est-à-dire de la distinction des deux résurrections ; notre foi sur ce point doit dépendre entièrement d’une révélation expresse qui n’a d’importance toutefois que parce que Dieu l’a ainsi voulu pour sa gloire. Cette période ne se trouve mentionnée que dans l’Apocalypse, sous l’expression de mille ans. Entre les deux résurrections mille ans s’écoulent ; il n’y a de question que sur la durée comprise sous ce terme de mille ans. Le passage se trouve dans le XXe chapitre de l’Apocalypse : « Et je vis des trônes… »

Le monde saura alors que la grâce nous a été donnée, que nous avons été aimés