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en participant à la foi, nous sommes déjà ressuscités avec Christ, ressuscités quant à l’âme, mais non quant au corps. La justification de l’Église, c’est qu’elle est ressuscitée avec Christ.

C’est ce même fait qui est exprimé dans Éph. I, 18 et suivants ; II, 4-6. St. Paul ne disait jamais : « Si je suis sauvé, je suis content ; » il savait que c’est l’espérance qui rend l’âme active, qui excite les affections, qui anime et dirige tout l’homme, et il désirait que l’Église eût le cœur plein de cette espérance. Il ne doit pas nous suffire de dire : « Je suis sauvé ; » ce n’est pas assez pour l’amour de Dieu, qui n’est pas satisfait si nous ne sommes pas participants de toute la gloire de son Fils, et nous ne devons pas être indifférents à sa volonté.

Éph. II, 6, nous présente la même vérité.

La présence du Saint-Esprit dans l’Église, voilà ce qui caractérise notre position devant Dieu. Comme l’Esprit de Christ est notre consolateur et nous aide dans nos infirmités, témoigne ainsi que nous sommes enfants de Dieu, nous rend capables de servir Dieu, de même c’est à cause du