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tourant le trône. Ils disent : « Nous régnerons, et non pas nous régnons, ils sont eux-mêmes dans un état d’attente, comme Jésus-Christ lui-même : attendant ce qui reste, que ses ennemis soient mis pour le marche-pied de ses pieds. »

Étudions encore (Matth. XIII) la parabole de l’ivraie et du bon grain. L’ivraie, c’est-à-dire le mal que Satan a fait là où le bon blé a été semé, doit croître jusqu’à la moisson, qui est la fin de cette économie. Le mal qu’il a causé par les hérésies, les fausses doctrines, les religions fausses, tout ce mal doit continuer et croître et mûrir ; cette ivraie doit augmenter, pulluler dans le champ du Seigneur jusqu’à la moisson. Voilà une révélation positive qui contredit formellement l’idée d’un millénium par le Saint-Esprit sans le retour du Seigneur.

Maintenant nous avons vu que la venue de Christ se lie à toutes les pensées, à tous les motifs de consolation et de joie, et à la sanctification de l’Église, même au lit de mort ; et que celui qui quitte ce corps, Christ le ramènera. Nous avons aussi vu en passant, d’un côté : que c’est la venue du Sauveur qui sera le moyen du rétablissement de toutes choses, et de l’autre que