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Encore une remarque sur 1 Thess. IV, 15-17 : « Nous qui vivrons (ceux qui seront restés vivants sur la terre pour l’arrivée du Seigneur), nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis, parce que le Seigneur lui-même, avec un cri pour signal, avec une voix d’archange et avec une trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite nous, les vivants (ceux qui seront restés), nous serons ravis en semble avec eux dans les nuées, à la rencontre du Seigneur en l’air ; et ainsi nous serons toujours avec lui. » Si l’Apôtre avait attendu un millénium du Saint-Esprit avant la venue de Jésus, comment aurait-il pu dire : « Nous qui vivrons encore à la venue de Christ ? » C’était donc chez lui une attente continuelle de la venue de Christ, dont il ne savait pas le moment, mais qu’il avait raison d’attendre. S’est-il trompé en cela ? Non pas du tout ; il ne faisait qu’attendre ; et cette attente avait cela de bon, qu’elle le maintenait dans un parfait détachement du monde. Si l’on attendait d’un jour à l’autre l’arrivée du Seigneur, où seraient tous ces plans que l’on fait pour une famil-