Père, à la venue de notre Seigneur Jésus-Christ, accompagné de tous ses saints. » C’est l’idée qui domine l’intelligence de l’Apôtre.
IV, 13, 18. Il est remarquable que la seule consolation que donne l’Apôtre à ceux qui entouraient le lit de mort d’un fidèle, est son retour avec Jésus et leur mutuelle rencontre. On dit : « Ho ! soyez tranquille, il est allé dans la gloire. » Non, cela n’est pas venu à la pensée de l’Apôtre ; au contraire, la consolation qu’il donne à ceux qui assistaient aux derniers moments des fidèles, c’est : Soyez tranquilles, Dieu les ramènera. Il faut qu’il se soit fait un changement immense dans les sentiments habituels des Chrétiens, puisque la seule consolation que donne l’Apôtre est tenue pour une folie aujourd’hui. Les fidèles de Thessalonique étaient tellement pénétrés de la pensée du retour de Christ, qu’ils ne s’imaginaient pas pouvoir mourir avant cet événement ; et lorsqu’un d’entre eux délogeait, ses amis s’affligeaient en pensant qu’il ne serait pas présent à ce moment-là. Or, Paul les rassure en leur disant que « ceux qui dorment en Jésus, Dieu les ramènera avec lui. » Nous pouvons com-