intelligence, et des textes assez positifs pour démontrer la réalité de ces principes.
L’auteur de ces méditations espère que l’accueil qu’il a trouvé auprès de ses frères, malgré l’imperfection de son langage et d’autres défauts plus sérieux encore, s’étendra aussi à cette reproduction des vérités qu’il a eu la joie de leur annoncer dans quelques soirées publiques. C’est la conscience de leur importance, c’est la profonde conviction que le temps est proche et se hâte extraordinairement, qui peut seule justifier un travail de ce genre.
Pour conclure, il prie ses frères de ne pas s’arrêter à des difficultés de l’esprit humain, semblables à celles qu’élevaient les Sadducéens en citant la loi de Moïse sur le mariage, mais de lire attentivement la Parole de Dieu, de voir ce qu’elle dit, et de croire. Dieu saura résoudre toutes les difficultés, comme il surmontera tous les obstacles que le cœur de l’homme essaie de lui opposer. Qu’on éprouve toutes choses, et qu’on garde ce qui est bon. Excellent précepte, applicable ici comme ailleurs. Mépriser les révélations prophétiques de la Parole de Dieu n’est pas d’un cœur conduit par l’Esprit, qui a mis tant d’importance à ces sujets.
Que Dieu veuille donner le recueillement à son Église, pour qu’elle soit attentive à ce qui se prépare !
Novembre 1840.
