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Je viens de vous exposer, chers amis, brièvement et faiblement, je le reconnais bien, quelle est la destinée de l’Église ; l’Esprit seul peut nous faire sentir toute la douceur de la communion de l’amour de Dieu, et l’excellence de la gloire qui nous est donnée. Mais, du moins, je vous ai présenté assez de passages de la Parole pour vous faire comprendre, avec l’aide du Saint-Esprit, lequel j’implore pour vous comme pour moi-même, les pensées que j’avais à cœur de vous faire part ce soir. Il en résulte très-clairement que nous vivons sous l’économie pendant laquelle les héritiers sont rassemblés, et qu’il en est une autre que nous verrons prendre place à la venue du Sauveur, celle où les héritiers auront la jouissance de l’héritage de toutes choses, celle où toutes choses seront soumises à Christ et à son Église comme unie à lui et révélée avec lui. Ce qui suivra ultérieurement n’est pas maintenant notre affaire, j’entends cette dernière période, où Dieu sera tout en tous, et où Christ lui-même, comme homme, sera assujetti à Dieu, et chef, comme homme, d’une famille éternellement bénie, dans la communion du Dieu qui l’a aimée, et dont le taber-