Page:Darby - L'attente actuelle de l'église 1840.djvu/218

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’ailleurs que par usurpation, ce qu’il ne doit qu’aux passions des hommes et à la puissance qu’il exerce sur la créature déchue et éloignée de Dieu, quoique en définitive la providence de Dieu tourne tout à l’accomplissement de ses conseils.

Et maintenant, chers amis, ayant vu les droits de Christ et de son Église, considérons comment Christ les fera valoir. Or c’est précisément ce qui nous conduit à voir dans leur ordre l’accomplissement de ces choses à la fin. Je dois seulement, arrivé ici, (car je n’ai parlé jusqu’à présent que des Juifs), jeter un coup-d’œil sur les Gentils.

Nous avons vu que quand la chute de la nation juive fut complète, Dieu avait transporté le droit de gouvernement aux Gentils, mais le gouvernement sur la terre fut alors séparé de l’appel et des promesses de Dieu. Nous avons vu réunies dans le peuple juif ces deux choses, l’appel de Dieu et le gouvernement sur la terre, qui furent distinctes dès le moment qu’Israël eut été mis de côté. Nous avons déjà vu ces deux principes : gouvernement en Noé, et appel en Abraham. Chez les Juifs ces principes étaient réunis ; mais Israël faillit, et